LA GRÂCE PROPRE DU SACREMENT DE LA CONFIRMATION

Introduction

 

Avec le Baptême et l'Eucharistie, le sacrement de la Confirmation fait partie des sacrements de l'Initiation chrétienne par lesquels « sont posés les fondements de toute vie chrétienne » (CEC 1212). Comme pour les six autres sacrements, on distingue en lui son sacramentum tantum ou signe rituel, sa res et sacramentum, en l'occurrence le caractère[1], et sa res tantum ou grâce propre. C'est sur cette dernière que nous nous pencherons finalement après avoir fait état des bases scripturaires, puis des effets de la Confirmation.

 

Bases scripturaires de la Confirmation

 

Selon l'enseignement du Concile de Trente (cf. Dz 1601), le sacrement de la Confirmation, ainsi que les autres sacrements, a été institué en sa substance par le Christ lui-même. On ne trouve néanmoins dans les Évangiles aucune parole de Jésus sur laquelle le fonder explicitement. Les Actes des Apôtres, bien que ne contenant pas non plus d'indication sur la Confirmation comme telle, sont toutefois les plus éclairants, notammentAc 8, 15-16 qui est, dans la tradition occidentale, l'un des textes-sources de la Confirmation[2] :

 

[Pierre et Jean] descendirent chez les Samaritains et prièrent pour eux, afin que l'Esprit Saint leur fût donné. Car il n'était encore tombé sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.

 

Les documents magistériels publiés avant le concile Vatican II rattachent occasionnellement ce sacrement à la Pentecôte (Ac 2, 1-13), et le Concile lui-même ne la met pas directement en relation avec cet événement de l'histoire du salut[3], même si le n°19 de la Constitution dogmatique Lumen gentium stipule que « le jour de Pentecôte, [les Apôtres] furent pleinement confirmés, plene confirmati sunt, dans cette mission [de prédication, de sanctification et de gouvernement du peuple de Dieu] (cf. Ac 2, 1-26), selon la promesse du Seigneur : “Vous recevrez une force, celle de l'Esprit-Saint qui descendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre” (Ac 1, 8) ».

 

Après le Concile, la Constitution apostolique, Divinae consortium naturae[4], de Paul VI, lia le sacrement de la Confirmation à la Pentecôte comme à son moment fondateur : Creditis in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem, qui hodie, per sacramentum Confirmationis, vobis, sicut Apostolis die Pentecostes, singulari modo confertur[5]? (n° 23, p. 659). Le rituel du sacrement se réfère également à la Pentecôte dans la prière de l'évêque, et y fait allusion dans les prières du rite et de la messe. Mais le texte de la Constitution en appelle aussi à ces passages des Actes : Ac 2, 4.17-18.38 ; 8, 15-17 ; 19, 5s. Quant au Catéchisme de l'Églisecatholique publié en 1992, il ne dit pas autre chose : « Il ressort de la célébration que l'effet du sacrement de Confirmation est l'effusion plénière de l'Esprit Saint, comme elle fut accordée jadis aux Apôtres au jour de la Pentecôte » (n° 1302).

 

Les effets de la Confirmation

 

Nous venons de lire dans le Catéchisme que la grâce propre du sacrement de la Confirmation, sa res, est l'effusion plénière du Saint-Esprit. Paul VI le notait déjà en 1971 : [Neophyti], per Confirmationis Sacramentum Baptismo renati Donum ineffabile, ipsum Spiritum, accipiunt[6]. Cette effusion plénière peut être envisagée selon ses effets dans l'ordre ontologique et dans l'ordre de l'agir.

 

1 - Les effets de la Confirmation dans l'ordre ontologique

 

Du fait que la Confirmation parachève la grâce baptismale (cf. CEC 1303), le fidèle du Christ est pleinement constitué dans son être chrétien par le sacrement de la Confirmation. Celui-ci contribue ontologiquement à la pleine formation de son sacerdoce commun, c'est-à-dire à sa capacité d'offrir des sacrifices spirituels en union avec le sacrifice du Christ rendu présent dans la célébration de l'Eucharistie[7]. Dans cet ordre ontologique, on distingue divers effets du sacrement de la Confirmation : Le perfectionnement de la configuration au Christ et de l'incorporation à l'Église, l'augmentation de la grâce, des vertus et des dons de l'Esprit Saint, la députation à l'apostolat.

 

a) Le perfectionnement de la configuration au Christ et l'incorporation à l'Église

 

Comme l'exprime le concile Vatican II, par la Confirmation, le « lien [du chrétien] avec l'Église est rendu plus parfait » (LG 11). Alors que le Baptême, qui lui aussi configure au Christ et incorpore à l'Église, constitue un état initial et se situe principalement au plan individuel, la Confirmation parachève cet état et « développe [...] l'aspect communautaire de l'incorporation à l'Église »[8], conduisant ainsi le chrétien à exercer « plus strictement », arctius, son droit et son devoir de répandre et défendre la foi par la parole et la sainteté de sa vie[9] au nom de l'Église et de sa mission. Au caractère imprimé alors dans l'âme, sont attribués l'union plus parfaite à l'Église et l'obligation faite au fidèle de témoigner de sa foi[10]. Bref, « le caractère [de la Confirmation] perfectionne le sacerdoce commun des fidèles reçu dans le Baptême » (CEC 1305).

 

b) L'augmentation de la grâce et des vertus

 

Comme tous les sacrements, la Confirmation procure un accroissement de la grâce sanctifiante. Le Décret de 1946 de la Sacrée-Congrégation pour les Sacrements sur la Confirmation à administrer à ceux qui sont en danger de mort parle d'un « accroissement plus grand de grâce et de toutes les vertus sur la terre, ainsi que d'une gloire plus grande au Ciel »[11]. Ce que le catéchisme reprend de manière simplifiée lorsqu'il note que « la Confirmation apporte croissance et approfondissement de la grâce baptismale » (1303). Toutefois, cet accroissement ne concerne pas seulement la grâce sanctifiante, mais encore toute la vie surnaturelle de l'âme, car il est le fait de la grâce propre du sacrement de la Confirmation et des vertus qui lui sont associées, notamment la vertu morale infuse de force et les vertus théologales de foi et de charité :

 

Vous entendrez l'Église prononcer sur vous des paroles qui demandent à l'Esprit Saint de confirmer votre foi, de vous sceller dans son amour, de vous fortifier à son service. [...] Aujourd'hui, vous recevez le don de l'Esprit Saint de manière que vous puissiez travailler avec une foi profonde et une charité continuelle...[12]

 

c) L'augmentation des dons de l'Esprit Saint

 

Les dons de l'Esprit Saint sont au nombre de sept : la sagesse, l'intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu (cf. CEC 1831). Si le sacrement de la Confirmation les fait tous croître dans le chrétien, il augmente spécialement le don de la force[13] comme autrefois pour les Apôtres, selon la promesse de Jésus réalisée le jour de la Pentecôte : « Vous donc, demeurez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la force d'en haut » (Lc 24, 49) ; « Vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1, 8).

 

d) La députation à l'apostolat

 

La députation à l'apostolat est liée aux deux premiers sacrements de l'Initiation chrétienne comme le déclare LG 33 : « L'apostolat des laïcs est une participation à la mission salutaire elle-même de l'Église : à cet apostolat, tous sont députés par le Seigneur lui-même en vertu du Baptême et de la Confirmation »[14]. Cette députation n'est pas de nature juridique, elle ne consiste pas en un droit accordé par le Magistère aux fidèles[15], mais elle est de nature ontologique, comme découlant de l'union au Christ et à l'Église que réalisent le Baptême et la Confirmation.

 

2 - Les effets de la Confirmation dans l'ordre de l'agir

 

Les effets de la Confirmation dans l'ordre de l'agir, issus naturellement des effets ontologiques, peuvent être considérés à deux points de vue : celui de l'agir dans l'Église elle-même et celui de l'agir à l'extérieur de l'Église.

 

a) L'agir dans l'Église elle-même

 

Cet effet de la Confirmation semble mentionné dans le Décret Ad Gentes du concile Vatican II au n° 36 lorsqu'il affirme :

 

Comme membres du Christ vivant, auquel ils ont été incorporés et configurés par le Baptême ainsi que par la Confirmation et l'Eucharistie, tous les fidèles sont obligés de coopérer à l'expansion et au développement de son Corps, pour l'amener le plus vite possible à sa plénitude (cf. Eph 4, 13).

 

Par ailleurs, mais dans la même optique, le catéchisme des évêques de France note que le sacrement de la Confirmation accroît la responsabilité des fidèles « dans l'Église », et il ajoute « et dans le monde »[16], ce qui bien sûr ressortit à l'activité proprement missionnaire du Corps du Christ.

 

b) L'agir à l'extérieur de l'Église

 

Le texte de référence ici est LG 11 qui stipule que les fidèles confirmés sont « obligés plus strictement tout à la fois à répandre et à défendre la foi par la parole et par l'action en vrais témoins du Christ ». Ce témoignage comporte donc un aspect de communication de la Bonne Nouvelle et un aspect de protection de celle-ci par la sainteté de la vie et par la prédication verbale et écrite[17]. Nous touchons ici la grâce propre de la Confirmation, qui ne se définit pas en terme d'apostolat – celui-ci repose sur le sacerdoce commun donc aussi sur le Baptême et l'Eucharistie – mais en terme de témoignage.

 

La grâce propre de la Confirmation

 

La grâce propre de la Confirmation, redisons-le, est l'effusion plénière de l'Esprit Saint. Mais cette affirmation demande à être explicitée par les notions de combat spirituel, d'âge spirituel parfait et de fécondité spirituelle.

 

1 - Le combat spirituel

 

Le combat spirituel se situe pour ainsi dire sur deux fronts : l'un qui résiste au Diable et aux démons, l'autre qui rend témoignage au Christ et s'oppose aux idéologies et aux penchants humains qui corrompent ou détruisent la foi[18]. S. Thomas d'Aquin l'expose comme suit en faisant une distinction entre baptisés et confirmés[19] :

 

Le combat spirituel contre les ennemis invisibles est le fait de tous les baptisés. Mais combattre contre les ennemis visibles, c'est-à-dire contre les persécuteurs de la foi, en confessant le nom du Christ, est le fait des confirmés, qui ont été conduits spirituellement jusqu'à l'âge adulte. (IIIa, q. 72, a. 5, ad 1).

 

La notion de combat spirituel relève cependant de l'agir. Elle est insuffisante pour cerner la grâce propre du sacrement de la Confirmation qui, parce que la grâce est un habitus enté sur l'essence de l'âme[20], appartient à l'ordre ontologique. Ceci nous amène à la notion d'âge spirituel parfait que saint Thomas nomme « l'âge adulte ».

 

2 - L'âge spirituel parfait

 

Cette notion repose sur l'analogie entre la vie naturelle et la vie surnaturelle. De même que la génération spirituelle dans le Baptême est à la vie surnaturelle ce que la naissance selon la chair est à la vie naturelle, de même la Confirmation est à la vie surnaturelle ce que l'âge adulte est à la vie naturelle. Ou encore, « la Confirmation est au Baptême comme la croissance à la génération »[21]. De ce fait, le chrétien, selon son être de chrétien, est parfaitement constitué et atteint l'âge spirituel par-fait : « La Confirmation apporte une croissance spirituelle qui est le passage de l'être imparfait à l'être parfait »[22]. La grâce sanctifiante croît alors dans l'âme du confirmand, non seulement comme lors de la réception de tout sacrement et principalement de l'Eucharistie, ce qui s'appelle l'augmentum gratiae, la « croissance de la grâce », mais aussi à raison de l'effet spécial et immédiat de grâce ordonnée par le sacrement de la Confirmation, la gratia augmenti, c'est-à-dire « la grâce de croissance » qui aboutit instantanément à l'âge spirituel adulte :

 

L'âge parfait apporté au plan spirituel par la Confirmation résulte d'une croissance inscrite par Dieu dans la nature même de la vie spirituelle. La vie de la grâce n'est pas sous l'emprise de la loi de progressivité à laquelle est soumise la croissance naturelle à cause de la matérialité du corps humain. En conséquence, le passage à l'état surnaturel de l'âge parfait se fait instantanément par une nouvelle intervention de Dieu[23].

 

Si la grâce propre de la Confirmation est une grâce de croissance spirituelle pour le fidèle, elle comporte également une dimension sociale puisque celui-ci est obligé « à répandre et à défendre la foi par la parole et par l'action en vrais témoins du Christ » (LG 11). On peut en voir le signe au niveau naturel où l'âge parfait implique pour l'homme l'entrée en communication avec ses semblables par son activité[24].

 

3 - La fécondité spirituelle

 

L'homme ayant atteint l'âge adulte devient capable d'engendrer un autre être humain « à sa ressemblance, comme son image » (Gn 5, 3). C'est là une perfection par rapport à son état d'enfant. Si le principe de l'analogie entre la vie naturelle et la vie surnaturelle (cf. CEC 1210) joue également ici, il est probable que la grâce de la Confirmation au niveau sociale soit celle de la capacité à engendrer d'une certaine manière d'autres chrétiens. La grâce propre de croissance que confère ce sacrement serait donc aussi une grâce de fécondité spirituelle, une gratia procreationis, grâce de procréation, ou gratia generationis, grâce de génération[25] en vue de l'expansion de l'Église.

 

Conclusion

 

Le sacrement de la Confirmation, dont la Pentecôte est l'événement fondateur, et qui parachève toutes les virtualités du Baptême, génère, chez le baptisé, de nombreux effets tant dans l'ordre ontologique que dans celui de l'agir. Sa grâce propre, celle de la plénitude de l'Esprit Saint, de l'âge spirituel parfait, est tout ordonnée à la fécondité spirituelle, c'est-à-dire à susciter la foi chez autrui par le témoignage d'une vie sainte et la prédication verbale de l'Évangile. La mise en lumière de la grâce propre de la Confirmation permet de mieux percevoir le lien entre ce sacrement et le martyre, témoignage suprême, dont Tertullien écrivait qu'il est « semence de chrétiens »[26].

[1] "Si quelqu'un dit que dans les trois sacrements du Baptême, de la Confirmation et de l'Ordre n'est pas imprimé dans l'âme un caractère, c'est-à-dire une marque spirituelle et indélébile telle qu'on ne peut les réitérer : qu'il soit anathème.", Concile de Trente, Canons sur les sacrements en général, (Dz 1609).

[2] Cf. CEC 1288 et 1315 ; Chardonnens D., Les sacrements, cours donné à l'École de la Foi et des Ministères, 1999-2000, p. 17.

[3] Cf. Mohelník, B.-T., Gratia augmenti, Contribution au débat contemporain sur la Confirmation, Academic Press Fribourg, 2005, p. 19-20.

[4] 15 août 1971, AAS, 63 (1971), p. 657-664.

[5] "Croyez-vous en l'Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie, et qui aujourd'hui, d'une manière particulière, vous est conféré par le sacrement de la Confirmation comme aux Apôtres le jour de la Pentecôte ?"

[6] Divinae consortium naturae, AAS, 63 (1971), p. 660. « [Les néophytes], renés par le Baptême, reçoivent, par le sacrement de la Confirmation, le Don ineffable, l'Esprit Saint lui-même ».

[7] Cf. LG 10. On peut également rapporter à tous les baptisés ce que LG 34 dit des laïcs : « À ceux qu'il s'unit intimement dans sa vie et dans sa mission, [le Christ] accorde [...] une part dans sa charge sacerdotale pour l'exercice du culte spirituel en vue de la glorification de Dieu et du salut des hommes. C'est pourquoi les laïcs reçoivent, en vertu de leur consécration au Christ et de l'onction de l'Esprit-Saint, la vocation admirable et les moyens qui permettent à l'Esprit de produire en eux des fruits toujours plus abondants. En effet, toutes leurs activités, leurs prières et leurs entreprises apostoliques, leur vie conjugale et familiale, leurs labeurs quotidiens, leurs détentes d'esprit et de corps, s'ils sont vécus dans l'Esprit de Dieu, et même les épreuves de la vie, pourvu qu'elles soient patiemment supportées, tout cela devient “offrandes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ” (1 P 2,5) ; et dans la célébration eucharistique ces offrandes rejoignent l'oblation du Corps du Seigneur pour être offertes en toute piété au Père. C'est ainsi que les laïcs consacrent à Dieu le monde lui-même, rendant partout à Dieu dans la sainteté de leur vie un culte d'adoration ».

[8] Mohelník, B.-T., Op. cit., p. 23.

[9] Cf. LG 11 et CEC 1212 et 1303 : « [La Confirmation] nous accorde une force spéciale de l'Esprit-Saint ».

[10] Cf. Divinae consortium naturae, AAS, 63 (1971), p. 659-660.

[11] Spiritus Sancti munera – Decretum de Confirmationis administranda iis, qui ex gravi morbo in mortis periculo sunt constituti, AAS 38 (1946), p. 350.

[12] Jean-Paul II, Homélie à Coventry, DC 79 (1982), p. 592. Également : « Par le sacrement de la Confirmation, l'Esprit Saint infuse en l'homme le courage de professer la foi au Christ », Audience générale du 1er avril 1992, DC 89 (1992), p. 412.

[13] "Par le sacrement de Confirmation, [... les fidèles] sont enrichis d'une force spéciale de l'Esprit Saint" (LG 11).

[14] Cf. également Apostolicam Actuositatem, n°3.

[15] Cf. Mohelník, B.-T., Op. cit., p. 24-27.

[16] Titre aux n° 408-409.

[17] Cf. également AG 11 : « Tous les chrétiens, partout où ils vivent, sont tenus de manifester de telle manière, par l'exemple de leur vie et le témoignage de leur parole, l'homme nouveau qu'ils ont revêtu par le Baptême et la force du Saint-Esprit qui les a fortifiés au moyen de la Confirmation, que les autres, considèrent leurs bonnes œuvres, glorifient le Père et perçoivent plus pleinement le sens authentique et le lien universel de communion des hommes ».

[18] Il est important de noter que le chrétien ne combat pas les hommes, dont il espère encore la conversion ici-bas, mais leurs pensées erronées et leurs penchants dépravés, à commencer par les siens propres.

[19] "C'est [...] St Thomas qui a lié la notion de combat au qualificatif spirituel et à la confession de la foi", Mohelník, B.-T., Op. cit., p. 209.

[20] Cf. Ia IIae, q. 110, a. 3 et 4.

[21] IIIa, q. 72, a. 6.

[22] Mohelník, B.-T., Op. cit., p. 211. Cf. également IIIa, q. 72, a. 8, ad 1.

[23] Ibid., p. 218.

[24] Cf. IIIa, q. 72, a. 2.

[25] Cf. Mohelník, B.-T., Op. cit., p. 222.

[26] Apol. 50. Cf. CEC 852.

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