Mc 1, 7-13

 

 

Dès le IIe s., la tradition patristique rapporte que s'il n'a pas entendu, ni accompagné le Seigneur Jé­sus, l'évangéliste Marc a néanmoins suivi l'apôtre Pierre plus tard et en est devenu le disciple et tra­ducteur. Une partie des enseignements oraux, et sans doute écrits, que le prince des apôtres avait donnés et consignés en hébreu ou en araméen[1], S. Marc l'a traduite en grec. Le style visuel de son Évangile montre en effet que nous avons à faire aux souvenirs d'un témoin oculaire des événements, capable de donner des détails précis, le tout en peu de mots, mais d'une merveilleuse profondeur pour qui s'y attarde. La péricope du baptême de Jésus est particulièrement courte. Son approfondis­sement pourrait toutefois nous entraîner loin, très loin au-delà des dix minutes maximum conseillées pour une homélie. Retenons-en l'essentiel.

 

Dans la tradition de la Pâque juive, une place à table est réservée au prophète Élie annoncé comme le précurseur du Messie, et l'on se remémore la sortie d'Égypte et le passage de la mer Rouge sous la houlette de Moïse, dans l'attente du nouveau Moïse, le Messie sauveur, le prophète de la fin des temps que Moïse lui-même avait prophétisé en disant : « Le Seigneur ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez » (Dt 18, 15). Un dicton rabbinique résumait cette attente : « Le dernier sauveur sera comme le premier ».

 

Au fait de ces traditions, S. Marc, voix fidèle de l'apôtre Pierre, dès le commencement de son Évan­gile, s'emploie à montrer Jean le Baptiste comme le nouvel Élie, précurseur du Messie, et Jésus comme le nouveau Moïse, le Messie prophète et sauveur. Les Écritures sont en train de s'accomplir et l'attente séculaire d'Israël va être comblée. Jean prêche dans le désert de Juda un baptême de conversion, une plongée dans les eaux du Jourdain en vue du pardon des péchés. Il prêche surtout un autre que lui, un plus fort que lui, qui vient après lui pour faire vivre un plus grand baptême, une plongée dans l'Esprit Saint, une participation à la vie-même de l'Esprit. Jean, le nouvel Élie, comme lui vivant dans le désert, comme lui vêtu d'une toison et d'une ceinture de cuir (cf. 2 R 1, 8)[2], pré­pare ainsi le chemin du nouveau Moïse.

 

Pour les auditeurs de l'époque, familiers des Écritures, sa première parole « Vient le plus fort que moi » fait clairement référence au Messie, à l'Époux d'Israël, à Celui qui sera la tête de la commu­nauté, promis tant par la Torah que par les Prophètes et les Écrits de sagesse, notamment le Can­tique des Cantiques : « Voici mon bien-aimé qui vient » (Ct 2, 8). Jean, que le peuple tenait en très haute estime « tout le pays de Judée, ainsi que tous les habitants de Jérusalem, sortait vers lui » (Mc 1, 5) –, tient à s'effacer devant le Messie. Sa mission est celle d'un paranymphe, de celui qui conduit l'épouse à l'Époux[3]. Pour ne pas être confondu avec l'Époux, il signale tout d'abord son indi­gnité face à lui, en recourant à une comparaison : ce que l'esclave fait pour son maître lorsqu'il se courbe pour délier la courroie de ses sandales, même ce geste Jean ne se juge pas digne de le poser. À cette différence de dignité, il ajoute une différence de mission : « Moi, je vous ai baptisés dans l'eau, mais lui vous baptisera dans l'Esprit Saint ». Selon la tradition juive, l'eau est le symbole de la Torah, de l'enseignement de Dieu donné à Moïse que l'on écoute pour le mettre en pratique et vivre de manière juste et religieuse. Le prophète Isaïe fait état de cette symbolique : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l'eau ! [...] Prêtez l'oreille ! Venez à moi ! Écoutez et vous vi­vrez ! » (Is 55, 1.3). Cette Loi écrite sur des tables de pierre, signe de l'alliance de Dieu avec Israël, en préparait une autre, inscrite par l'Esprit Saint dans les cœurs (cf. Jr 31, 31-34 ; Ez 36, 22-29), confirmation et parachèvement de la précédente. Le Messie qui vient baptise dans l'Esprit Saint, il porte la Loi nouvelle, l'Esprit divin, saint en lui-même et sanctifiant, vivifiant, capable de laver l'homme de ses impuretés, non plus extérieurement comme l'eau, mais intérieurement, en son cœur. Dès lors, quiconque se ferme à l'Esprit refuse le pardon de ses péchés (cf. Mc 3, 28-30), quiconque l'accueille s'en trouve purifié et élevé. Le Messie, par l'Esprit Saint dans lequel il plonge, libère l'homme du mal et le rend participant de la vie divine. Voilà en quoi le Messie est plus fort que Jean. Implicitement donc, cette affirmation du Baptiste « vient le plus fort que moi » désigne celui qui vient comme Dieu lui-même, car qui peut donner l'Esprit de Dieu et pardonner les péchés, sinon Dieu seul (cf. Mc 2, 7) ?

 

« Et il arriva en ce jours-là que vint Jésus de Nazareth ». Après la présentation du nouvel Élie, pré­curseur du Messie, voici l'arrivée de l'Époux, du nouveau Moïse[4]. La formule qui l'introduit pourrait passer inaperçue. Pourtant, elle a été soigneusement choisie. Comment ne pas s'en émerveiller ? Comment ne pas être ébloui par la cohérence des Écritures et partant du dessein de Dieu, lorsqu'on découvre qu'elle ne se trouve qu'une seule fois dans l'Ancien Testament, et précisément au livre de l'Exode au moment où Moïse devenu grand vient vers ses frères hébreux, esclaves du pharaon et as­treints à de pénibles corvées, pour finalement les libérer de la servitude et les conduire au service du Dieu vivant et vrai. Jésus, nouveau Moïse, vient lui aussi partager la condition de ses frères en humanité, excepté le péché. Car, s'il est dit des gens, qu'ils se faisaient baptiser en confessant leurs péchés (cf. Mc 1, 5), de Jésus l'on remarque seulement qu'il se fit baptisé par Jean. Celui qui vient sauver son peuple de ses péchés “Jésus” signifie “le Seigneur sauve” est immaculé, innocent.

 

Et d'où vient-il ? De Nazareth, l'ancienne résidence de la dynastie déchue des princes du nord, un bourg jamais mentionné dans l'Ancien Testament, situé en Galilée, une région en marge du pays, in­famante parce que contaminée par les païens, et habitée par des gens sans culture. Que pouvait-on attendre d'un lieu pareil ? Certainement pas le Sauveur ! Quand Nicodème, discutant avec ses confrères pharisiens sur la messianité de Jésus, s'indignera contre leurs préjugés, il s'entendra ré­pondre : « Es-tu de la Galilée, toi aussi ? comprenez : “Es-tu sot, toi aussi ?” Étudie et tu verras que de la Galilée il ne surgit pas de prophète » (Jn 7, 52)[5]. Ce en quoi ils se trompent. Mais je laisse à chacun la joie de découvrir dans l'Écriture quels prophètes viennent de la Galilée. Jésus, lui, choi­sit de venir de cette région méprisée et cosmopolite en signe de son identification avec les plus dé­considérés, et de l'universalité de sa mission salvifique. Le Messie attendu vient aussi comme l'inat­tendu, sans doute parce qu'on projetait sur lui des désirs de puissance, de grandeur et de justice ven­geresse qui empêchaient de discerner le chemin humble, douloureux et miséricordieux qu'il em­prunterait. Même Jean le Baptiste se méprend. Il tonne que celui qui vient baptisera dans l'Esprit Saint et il a raison mais il n'a pas prévu qu'il voudra d'abord se laisser baptiser par lui dans le Jourdain (cf. Mt 3, 14), ce fleuve dont la vallée est la plus basse du monde puisqu'il rejoint la mer Morte située à près de 400 m au-dessous du niveau de la mer[6].

 

L'immersion de Jésus, le Christ, dans le Jourdain, et sa remontée hors de l'eau anticipent son bap­tême de sang sur la croix (cf. Mc 10, 38-39), sa mort et sa résurrection pour le salut de la multitude. Le Messie descend dans la mort, ultime conséquence du péché, pour la vaincre et donner à tous la vie éternelle. Comme Moïse (cf. Ex 2, 1-10), il va devoir, en tant qu'homme, être tiré des eaux, être « sauvé de la mort » selon l'expression de la lettre aux Hébreux (He 5, 7). Mais, à la différence de Moïse, il se met librement à l'eau et en remonte par son propre pouvoir. Dans l'humble geste de son baptême, il suggère que nul ne prend sa vie, mais qu'il la donne de lui-même, et qu'il a le pouvoir de la reprendre (cf. Jn 10, 18).

 

« Et voici que remontant de l'eau, Jésus voit les cieux se déchirer et l'Esprit comme une colombe descendre vers lui ». Là encore, l'événement nous renvoie aux Écritures. Une seule fois dans l'An­cien Testament, il est question de « déchirer les cieux », au chapitre 63 du livre d'Isaïe, dans le cadre d'une prière grandiose qui rappelle les saluts de Dieu et en appelle de nouveau à sa bonté miséricor­dieuse et à l'avènement d'un second Moïse : « [Le Seigneur] fut pour eux un sauveur [...] Eux, toute­fois, ils se sont révoltés et ils ont irrité son Esprit Saint. [...] Mais son peuple se souvint des jours d'autrefois, de Moïse : Où est-il celui qui les fit remonter de la mer, le pasteur de son troupeau ? Où est celui qui mit en lui son Esprit Saint, qui fit aller à la droite de Moïse son bras de magnificence ? [...] Regarde [du haut] des cieux et vois. [...] Où est le frémissement de tes entrailles ? Ta miséri­corde, ne la contiens pas, car c'est toi notre Père [...] c'est toi, Seigneur, notre Père et notre rédemp­teur. [...] Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais ! » (Is 63, 8-19).

 

Avec Jésus, les cieux se déchirent. Il est, lui, le nouveau pasteur, l'autre Moïse. L'Esprit, qui, disait-on, avait cessé d'être envoyé à Israël depuis la mort du prophète Malachie et s'était retiré dans le sanctuaire céleste[7], est de nouveau missionné, et sous la forme d'une colombe. Pourquoi une telle apparence ? L'on peut avancer diverses réponses complémentaires :

 

  • Dans le livre de la Genèse, cet oiseau annonce à Noé, sauveur de l'humanité et « réconcilia­tion »[8], que le déluge est terminé, que le monde a été lavé de son iniquité, et que la création est renouvelée. Une nouvelle alliance est alors instaurée (cf. Gn 8-9) ; Jésus qui descend dans les eaux où les gens ont confessé leurs péchés est donc désigné par l'Esprit-colombe comme le sau­veur, la réconciliation (cf. Rm 5, 10-11 ; 2 Co 5, 18-21), et le père de l'humanité nouvelle.

 

  • Mais la colombe, en hébreu “Yona”, peut aussi renvoyer au livre du prophète qui porte son nom : “Jonas”. Elle révélerait alors Jésus comme le nouveau et parfait Jonas envoyé prêcher la conversion à tous et qui accepte d'être englouti « au cœur de la mer » (Jon 2, 4), au cœur de la mort, pour expier non ses propres fautes, mais celle de ses frères. Cette interprétation est renfor­cée par les écrits juifs parabibliques où la colombe est le symbole de la prophétie et des pro­phètes.

 

  • Par ailleurs, dans le Cantique des Cantiques, la colombe symbolise l'amour (Ct 4, 1 ; 5, 12). Pré­sente au baptême de Jésus, elle manifeste qu'il est habité par l'Amour qu'est l'Esprit Saint. Avant d'être le signe de l'inauguration de son ministère prophétique, comme le proclamera avec émer­veillement l'apôtre Pierre lors de son discours chez le centurion Corneille (cf. Ac 10, 34-38), elle est la manifestation de sa consécration éternelle (cf. CEC 438), de son éternelle communion d'amour avec Dieu le Père. L'Esprit Saint, ou également “Esprit du sanctuaire”, en hébreu ruah ha qodesh, demeure en Jésus parce qu'il est le sanctuaire où le Père se complaît. Ce que S. Paul exprimera de la sorte : « En lui habite corporellement la plénitude de la divinité » (Col 2, 9). La tente de la rencontre et plus tard le Temple de Jérusalem, spécialement le Saint des Saints, n'en étaient que les figures (cf. Jn 2, 19.21). Jésus est donc le lieu du grand sacrifice pour l'expiation des péchés, le lieu du Kippour (cf. Lv 16 ; He 9, 6-14)[9].

 

La voix du Père qui retentit des cieux va attester implicitement qu'il est aussi le nouveau David comme roi, le nouvel Isaac comme victime, et le serviteur-prêtre prophétisé par Isaïe : « Tu es mon Fils, le bien-aimé, en toi j'ai mis tout mon amour/ en toi je me suis complu ».

 

  • « Tu es mon Fils » renvoie à l'intronisation du Roi-Messie, à la parole d'investiture du descen­dant davidique chantée au psaume deuxième (cf. Ps 2, 7b).

 

  • « Le bien-aimé » : dans l'Ancien Testament, quand ce terme traduit l'hébreu yarîd, il se trouve toujours en rapport avec la mort d'un fils ou d'une fille chéri et unique (Gn 22, 2.16 ; Jg 11, 34 ; Jr 6, 36 ; Am 8, 10 ; Za 12, 10)[10]. Isaac est le premier en liste. Par trois fois, son père Abraham l'appelle “fils bien-aimé” au moment du sacrifice sur le mont Moriah. Jésus, nouvel Isaac, va se soumettre à son Père céleste et s'offrir jusqu'au bout en holocauste pour les péchés, sans être épargné (cf. Rm 8, 32).

 

  • Victime, il est aussi serviteur-prêtre comme le révèle l'expression « en toi, je me suis complu » écho du chapitre 42 du livre d'Isaïe où le Seigneur dit, à propos d'un mystérieux personnage : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui je me complais. J'ai mis mon Esprit sur lui » (Is 42, 1)[11]. Cette déclaration ouvre ce que nous appelons aujourd'hui les chants du Servi­teur qui retracent le cheminement de cette figure énigmatique destinée à être « l'alliance du peuple et la lumière des nations » (Is 42, 6 ; 49, 8) par son humilité (cf. Is 42, 2-3 ; 53, 2), son enseignement prophétique (cf. Is 42, 1.3.4.7 ; 49, 2.6 ; 50, 4), ses souffrances offertes pour l'ex­piation des péchés (cf. Is 49, 4.7 ; 50, 6 ; 52, 14 ; 53, 3.10), et son exaltation victorieuse (cf.49, 8 ; 50, 7-9 ; 52, 13 ; 53, 11-12).

 

Dans sa dispensation de la Loi divine et l'offrande volontaire de sa vie en rançon (cf. Mc 10, 45 ; 14, 24), le serviteur se montre vraiment prêtre puisque selon l'Écriture, « les lèvres du prêtre garde le savoir, et de sa bouche on recherche l'enseignement (Torah) » (Mal 2, 7), et qu'il revient au prêtre d'offrir des sacrifices pour les péchés. Comment de plus ne pas relever que le mot “Messie” apparaît pour la première fois dans l'Ancien Testament à propos du grand prêtre qui accomplit le rituel du sa­crifice pour le péché (Lv 4, 3.5.16) dans la Tente de la rencontre ?

 

Ces résonances scripturaires portées par la voix du Père couvrent les trois parties de la Bible hé­braïque : avec le « bien-aimé », nous avons la Torah ; avec le « en toi je me suis complu », les Pro­phètes ; avec le « tu es mon Fils », les Hagiographes. Le Père montre que toute l'Écriture rend té­moignage au Fils, et que dans le Fils elle s'accomplit.

 

En venant se faire baptiser par Jean, Jésus a voulu montrer que toute l'Écriture s'accomplit en sa personne, qu'il est le Messie, le Christ, dont parlent la Loi de Moïse, les Prophètes et les Sages (cf. Lc 24, 27.44 ; Jn 1, 45), et plus encore qu'il est le Fils de Dieu qui opère le salut des péchés en fai­sant de sa vie un sacrifice d'expiation (cf. Is 53, 10). Devenus ses disciples au jour de notre propre baptême, « c'est dans sa mort, comme l'écrit S. Paul aux Romains, que tous nous avons été bapti­sés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » (Rm 6, 3-4). Unis à son offrande, nous pouvons nous aussi expier pour les péchés du monde, à commen­cer par les nôtres, et contribuer de la sorte à l'avènement du Règne de Dieu.


[1] Pour les références patristiques, cf. Carmignac J., La naissance des Évangiles synoptiques, chapitre 5 : Renseigne­ments anciens, pp. 59-74, O.E.I.L., 1984.

[2] On peut noter de plus que Jean le Baptiste apparaît exactement là où Élie avait disparu (cf. 2 R 2, 1-13).

[3] Dans la tradition orientale du mariage, un proche parent du marié se chargeait de l'organisation de la noce. Or Jean le Baptiste est le cousin de Jésus. Cette tache de paranymphe lui revenait donc (cf. Perrier P., Évangiles de l'oral à l'écrit, Sarment Jubilé, 2003, Chapitre IV : Le collier du précurseur, p. 136).

[4] Nous retrouvons le verbe « venir » qui fait écho à la proclamation de Jean.

[5] Quand Nathanaël s'exclame en S. Jean : « De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? » (Jn 1, 46), il fait sans doute plus allusion à la déchéance de la dynastie du nord qu'à la grossièreté des habitants du lieu. Face à Jésus, ne dira-t-il pas : « C'est toi, le roi d'Israël » (Jn 1, 49) ? Cf. Perrier P., Op. cit., Chapitre V : Collier-rouleau de l'enfance, pp. 169-170.

[6] Le terme “Jourdain” a pour racine le verbe Yarad, “descendre”.

[7] Cf. tSot 13, 2.

[8] Si 44, 17 (Néo-vulgate) : Noe inventus est perfectus iustus et in tempore iracundiae factus est reconciliatio.

[9] La solennité Yôm ha Kipourim, le jour des expiations, « restituait à Israël son caractère de peuple saint par le pardon et la purification de toutes les fautes, et lui donnait à nouveau l'assurance des bénédictions jadis promises » Clamer.

[10] Cf. Légasse S., L'Évangile de Marc, Tome 1, Lectio divina commentaires 5, Cerf, 1997, p. 91.

[11] Cf. aussi Ag 1, 8 où le Seigneur dit qu'Il se complaira dans le nouveau Temple et qu'Il y manifestera sa gloire.