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JÉSUS ET LA GUÉRISON (2)
 

Le n° 549 du Catéchisme de l'Eglise Catholique affirme :


En libérant certains hommes des maux terrestres de la faim (cf. Jn 6, 5-15), de l'injustice (cf. Lc 19, 8), de la maladie et de la mort (cf. Mt 11, 5), Jésus a posé des signes messianiques ; il n'est cependant pas venu pour abolir tous les maux ici-bas (cf. Lc 12, 13-14 ; Jn 18, 36), mais pour libérer les hommes de l'esclavage le plus grave, celui du péché (cf. Jn 8, 34-36), qui les entrave dans leur vocation de fils de Dieu et cause tous les asservissements humains.


Certes, le Christ Jésus « n'est pas venu pour abolir tous les maux ici-bas », mais les évangiles nous montrent aussi que jamais il n'a refusé de guérir une personne malade s'étant présentée à lui, et qu'il a confié à ses Apôtres le prolongement de sa mission aussi en ce qui touche les miracles : « Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement » (Mt 10, 7-8). Ces signes ne devaient pas cesser avec le retour de Jésus vers son Père : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront en langues nouvelles, ils saisiront des serpents, et s'ils boivent quelque poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux infirmes et ceux-ci seront guéris » (Mc 16, 17-18).

Les Actes des Apôtres montre combien ces miracles favorisent la mission évangélisatrice : « Par les mains des Apôtres, il se faisait de nombreux signes et prodiges parmi le peuple [...] Des croyants de plus en plus nombreux s'adjoignaient au Seigneur, une multitude d'hommes et de femmes. [...] La multitude accourait même des villes voisines de Jérusalem, apportant des malades et des gens possédés par des esprits impurs et TOUS étaient guéris » (Ac 5, 12.14.16) ; « Philippe, qui était descendu dans une ville de la Samarie, y proclamait le Christ. Les foules unanimes s'attachaient à ses enseignements, car tous entendaient parler des signes qu'il opérait, ou les voyaient. De beaucoup de possédés, en effet, les esprits impurs sortaient en poussant de grands cris. Nombre de paralytiques et d'impotents furent également guéris » (Ac 8, 5-7 ; cf. aussi 3, 1s ; 4, 29-30.33 ; 9, 32-35.36-42).

Aujourd'hui encore, nous avons besoin de miracles pour ne pas laisser le champ libre aux guérisseurs, aux magnétiseurs, aux sorciers, ces suppôts de Satan, ces faux christs, qui, eux aussi, produisent « de grands signes et des prodiges » (
Mt 24, 24), mais, consciemment ou non, abusent les gens et les détournent du vrai Dieu. Dans ce domaine, nous avons beaucoup à apprendre des chrétiens évangéliques, tel Tommy Lee Osborn retourné au Seigneur en février 2013, pour que Jésus appuie « notre témoignage par des signes, des prodiges, des miracles de toutes sortes » (He 2, 4), manifeste à travers nous sa Puissance en œuvres et en paroles devant Dieu et devant les hommes (Lc 24, 19), et confirme sa Parole par des miracles qui l'accompagnent (Mc 16, 20), « afin que le monde croie » (Jn 17, 21) qu'il est « le Sauveur du monde » (Jn 4, 42) : « À présent donc, Seigneur, [...] afin de permettre à tes serviteurs d'annoncer ta parole en toute assurance, étends la main pour opérer des guérisons, signes et prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus » (Ac 4, 29-30).

                                                                                                                                               Jésus et la guérison (3)