Sur la force critique de l'Évangile

L’Évangile a force critique et de discernement par rapport aux valeurs mondaines, y compris à l’intérieur de valeurs démocratiques, comme par exemple entre amour et justice, ou liberté et responsabilité. Mais qu’est-ce que l’Évangile ? « Le secret du bonheur dévoilé par Dieu.1» Sa­gesse révélée, l’Évangile veut conduire l’homme vers la Vita Beata, la Vie Bien­heureuse dans l’union parfaite avec Dieu. C’est à ce titre qu’il est « une force de Dieu pour le Salut de tout croyant.2» Force critique à l’intérieur même du cœur de l’homme qui l’appelle à un changement de vie et le presse de semer les valeurs chrétiennes ; force critique par rapport aux valeurs mondaines pour les purifier ou leur opposer les valeurs évangéliques qui ne sont nullement en contradiction avec la raison humaine. Voyons ces différents aspects en com­mençant par montrer le caractère propre de l’agir chrétien.

« L’Éthique chrétienne, c’est le Christ3». Sous sa forme ramassée, cette ex­pression dit admirablement la spécificité de la morale chrétienne : non pas un catalogue de préceptes, mais une personne vivante, le Christ Jésus, vrai Dieu et vrai homme.

Le Christ est en effet au cœur de l’agir du chrétien. « Lorsque nous croyons en Jésus-Christ, communions à ses Mystères et gardons ses commandements, le Sauveur vient lui-même aimer en nous son Père et ses frères, notre Père et nos frères. Sa personne, devient, grâce à l’Esprit, la règle vivante et intérieure de notre agir.4» Dès le commencement de son ministère public, Jésus invite tout homme au bonheur : « Heureux les pauvres, heureux les doux, heureux…5» Mais, comme le rappelait Jean-Paul II aux jeunes du monde entier le 24 mars 2000 sur le mont des Béatitudes : « Jésus ne se contente pas de dire les Béatitudes. Il vit les Béatitudes. Il est les Béatitudes. […] C’est pourquoi, il a le droit de dire : “Venez, suivez-moi !” Il ne dit pas seulement : “Faites ce que je dis.” Il dit : “Venez, suivez-moi !”6»

L’éthique chrétienne, c’est donc une vie avec le Christ, par le Christ, dans le Christ, pour le Christ. « Pour nous, le Christ nous a été donné, loi éternelle et fi­nale7», disait le philosophe chrétien saint Justin († 164). Saint Paul avant lui écri­vait aux Corinthiens : « Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ !8» Il ne s’agit pas seulement d’une imitation extérieure, exem­plaire. La vie chrétienne est une vie d’union au Christ. « Je vis, mais non plus moi, c’est le Christ qui vit en moi.9» « Pour moi, vivre, c’est le Christ10», dit encore l’Apôtre. Cette union se réalise par l’Esprit Saint façonnant le cœur des croyants à la ressemblance du Fils unique et infusant en eux « les sentiments11» mêmes du Christ. Selon la belle formule de saint Thomas d’Aquin : « la Loi Nouvelle, c’est la grâce de l’Esprit Saint accordée par la foi au Christ et opérant par la charité.12».

On peut donc à juste titre affirmer que l’éthique chrétienne est moins une morale qu’une spiritualité, une mystique et une loi principalement intérieure. De manière secondaire, certes, elle repose sur un texte écrit – celui du Nouveau Testa­ment, avec, comme péricopes majeures, le « Sermon du Seigneur », dit encore « Sermon sur la montagne », et les exhortations morales pauliniennes, comme par exemple, Rm 12-15, 1 Co 12-13, Ga 5-6, Ep 4-6, Col 3-4 – ainsi que sur les sacrements. Mais, en définitive, les textes énoncent moins des préceptes que des promesses, c’est-à-dire des perfections que « la grâce du Saint-Esprit veut réaliser avec nous dans notre vie.13»

Cette conformation du chrétien au Christ par la grâce aboutit à la béatitude parfaite, à la vie éternelle en Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, et pousse le fidèle en marche vers cette béatitude à la construction du monde présent pour qu’advienne une civilisation de l’Amour. La grâce appelle en effet une collaboration active de la liberté humaine. Elle la presse à une conversion des mœurs, à un changement de vie. Au moyen de « la parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants14», elle juge alors le cœur de l’homme avec tout ce qu’il contient de désirs et de valeurs, pour corriger, au besoin, ces derniers et les orienter pleine­ment vers Dieu.

Dès son baptême, le chrétien entre dans l'univers des Mystères de la foi, que résument le Credo et le Symbole des Apôtres, et des valeurs morales à vivre et à transmettre. Ces deux aspects de la doctrine chrétienne relèvent de la compé­tence du Magistère de l’Église comme l’énonce clairement le Code de droit cano­nique : « L'Église, à qui le Christ Seigneur a confié le dépôt de la foi afin que, avec l'assistance du Saint-Esprit, elle garde saintement la vérité révélée, la scrute plus profondément, l'annonce et l'expose fidèlement, a le devoir et le droit inné, indépendant de tout pouvoir humain, de prêcher l'Évangile à toutes les nations15» […] « Il appartient à l'Église d'annoncer en tout temps et en tout lieu les principes de la morale, même en ce qui concerne l'ordre social, ainsi que de porter un juge­ment sur toute réalité humaine, dans la mesure où l'exigent les droits fondamen­taux de la personne humaine ou le Salut des âmes.16»

Membre de l’Église, le chrétien, soutenu par la grâce, au nom de sa foi et en s’éloignant de tout ce qui est contraire à celle-ci, doit adopter un comportement nouveau et contribuer à animer de valeurs évangéliques son milieu de vie. Saint Paul l’y exhorte : « Conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile du Christ17» ; « Tout ce qui est vrai, tout ce qui est digne, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui a bon renom, s’il est quelque vertu et s’il est quelque chose de louable, que ce soit pour vous ce qui compte18». De même, l’auteur de l’Épître à Diognète, faisant écho aux paroles du Christ - « vous êtes le sel de la terre… vous êtes la lumière du monde19» - écrit : « Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes, ni par le pays, ni par le langage, ni par les vêtements. Ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils ne se servent pas de dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier. […] Ils se répar­tissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et la manière de vivre, TOUT EN MANIFESTANT LES LOIS EXTRAORDINAIRES ET VRAI­MENT PARADOXALES DE LEUR RÉPUBLIQUE SPIRITUELLE. […] En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde20».

La Bonne Nouvelle, l’Évangile, bref, l’ensemble de la foi chrétienne ap­pelle donc un discernement dans l’agir du fidèle par rapport à ses propres valeurs ou à celles du monde dans lequel il vit, par rapport à ces « impératifs du bien, du vrai, du beau, etc. [ou ceux qui paraissent tels et qui] prétendent à l’universali­té21». Le Christ vient ajuster ces valeurs. Sa grâce ne détruit pas la nature, elle la soigne et l’élève. « Vous avez entendu dire… eh bien ! Moi, je vous dis22». Il s’agit par conséquent d’entreprendre, sous la motion de sa grâce, un « discerne­ment spirituel qui fait trouver l’attitude juste à l’égard du monde et des réalités ter­restres23». Démarche qui n’est évidemment pas rejet systématique et arbitraire des valeurs mondaines, mais critique objective de celles-ci pour que les véritables valeurs soient « reprises et intégrées dans la perspective totale de l’homme racheté par le Christ24», et animent de la sorte, avec les valeurs chrétiennes, les différents sec­teurs de la vie humaine25. Les chrétiens « imprégneront donc de valeur morale la culture et les œuvres humaines26», car les « valeurs, dans la mesure où elles procèdent du génie humain, qui est un don de Dieu, sont fort bonnes ; mais il n’est pas rare que la corruption du cœur humain les détourne de l’ordre requis : c’est pourquoi, elles ont besoin d’être purifiées27 ». Bien souvent, la voix du monde fait entendre de fausses béatitudes : « Heureux les fiers et les violents, ceux qui réus­sissent à tout prix, qui n’ont aucun scrupule, qui sont sans pitié, qui servent des causes mauvaises, qui font la guerre et non la paix, et qui persécutent ceux qui se trouvent sur leur chemin28».

La force critique de l’Évangile, par rapport aux valeurs mondaines, lui vient de la Sagesse même de Dieu qui s’est révélé peu à peu dans l’Histoire des hommes jusqu’à envoyer son Fils unique, le Verbe fait chair. Celui-ci continue dans le monde sa mission de gouvernement, d’enseignement et de sanctification par le ministère du Magistère de l’Église, du Pape et des évêques en communion avec lui. Fidèles à la Parole de Dieu et à la Tradition de l’Église, ceux-ci ont pour tâche de guider le peuple de Dieu vers la vie éternelle en annonçant l’Évangile, en défendant les valeurs authentiquement humaines et chrétiennes, et en combattant celles qui leur sont contraires. Parmi ces valeurs fondamentales à préserver et à encourager, l’Évangile insiste notablement sur :

La dignité de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle, il les créa. » (Gn 1, 27).

Le mariage : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mc 10, 9).

La famille : « La famille […] constitue le fondement de la société. Voilà pourquoi, tous ceux qui exercent une influence sur les communautés et les groupes sociaux doivent s’appliquer efficacement à promouvoir le mariage et la famille. » (GS 52,§2).

La vie : « Dieu, maître de la vie, a confié aux hommes le noble ministère de la vie, et l'homme doit s'en acquitter d'une manière digne de lui. La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception. » (GS 51,§3).

La liberté : « Le droit à l’exercice de la liberté est une exigence inséparable de la dignité de la personne humaine, notamment en matière morale et reli­gieuse. » (CEC 1738).

La justice : « L’Église se soucie des aspects temporels du bien commun en raison de leur ordination au Souverain Bien, notre fin ultime. Elle s’efforce d’ins­pirer les attitudes justes dans le rapport aux biens terrestres et dans les relations socio-économiques. » (CEC 2420).

La paix : « Le respect et la croissance de la vie humaine dépendent de la paix. » (CEC 2304).

L’attention aux pauvres (personnes âgées, malades, isolés, handicapés, chô­meurs...) : « L’amour de l’Église pour les pauvres […] fait partie de sa tradition constante. Il s’inspire de l’Évangile des béatitudes, de la pauvreté de Jésus et de son attention aux pauvres. » (CEC 2444).

Le respect des cultures : [La culture] a droit au respect et jouit d’une certaine inviolabilité, à condition, évidemment, de sauvegarder les droits de la personne et de la société, particulière ou universelle, dans les limites du bien commun. » (GS 59,§2).

La sauvegarde de l'environnement : « La domination accordée par le Créa­teur à l'homme sur les êtres inanimés et les autres vivants n'est pas absolue ; elle est mesurée par le souci de la qualité de la vie du prochain, y compris des généra­tions à venir ; elle exige un respect religieux de l'intégrité de la création. » (CEC 2416).

L’Évangile, on le voit, ouvre le champ à un humanisme personnaliste et communautaire. Il apporte « la pleine révélation de la vérité de l’homme29». D’autre part, il ressort de cette énumération de valeurs, comme l’exprime fort bien Philippe Delhaye, que, « bien que le centre de [la morale chrétienne] soit le Christ continué par l’Église, elle contient des préceptes et des consignes accessibles à la raison humaine30». Dieu a en effet inscrit au cœur de l’homme, dès sa création, une loi « à laquelle il est tenu d’obéir. Cette voix qui ne cesse de le presser d’ai­mer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur31». Elle juge, critique la qualité morale des actes de la per­sonne avant, pendant et après qu’ils sont posés effectivement. « Quand il écoute la conscience morale, l’homme prudent peut entendre Dieu qui parle32». Présente naturellement en l’homme, la conscience doit néanmoins être éduquée « suivant la raison et conformément au bien voulu par la sagesse du Créateur33».

L’éducation de la conscience réclamée dès l’origine, devient plus néces­saire encore après la chute d’Adam et Ève. Le Péché Originel blesse en effet la na­ture humaine et provoque, entre autres, un certain obscurcissement de l’intelli­gence et un affaiblissement de la volonté de chaque personne. « Dans la formation de la conscience, la Parole de Dieu est la lumière sur notre route34». Assimilée par le croyant avec l’ensemble de la doctrine catholique, elle le façonne petit à petit et l’aide à agir droitement sous la motion de l’Esprit Saint. En temps opportun, cette Parole et cette doctrine se font entendre intérieurement et soutiennent ou corrigent l’acte du discernement éthique chrétien.

Dans son Richard III, l’une de ses plus grandes pièces de théâtre, William Shakespeare fait admirablement intervenir la force de la Révélation sur la conscience humaine, lors d’une scène comico-tragique où deux meurtriers, ins­truits de la foi chrétienne, sont sur le point d’assassiner dans son sommeil George, Duc de Clarence et frère du roi Edward IV. Citons en un extrait35 :

2nd murderer : What, shall we stab him as he sleeps ? (Quoi, allons-nous le poignarder tandis qu'il dort ?)

1st murderer : No, he’ll say’t was done cowardly, when he wakes. (Non, il dira que ça été fait lâchement, quand il se réveillera.)

2nd murderer : Why, he shall never wake until the great judgement day. (Oh mais il ne réveillera jamais avant le grand jour du Jugement !)

1st murderer : Why, then he’ll say we stabb’d him sleeping. (Oh mais il dira alors que nous l'avons poignardé durant son sommeil.)

2nd murderer : The urging of that word, judgement, hath bred a kind of remorse in me. (La pression de ce mot, jugement, a nourri une espèce de remors en moi.)

1st murderer : What ? Art you afraid ? (Quoi, as-tu peur ?)

2nd murderer : Not to kill him, having a warrant36 ; but to be damn’d for killing him, from the which no warrant can defend me. (Non pas de le tuer, puisque j'ai une garantie [un mandat], mais d'être damné pour l'avoir tué ; et contre ça, aucune garantie ne peut me défendre.)

1st murderer : I thought you hadst been resolute. (Je pensais que tu étais résolu.)

2nd murderer : So I am to let him live. (Je le suis bel et bien... de le laisser vivre.)

Dans cet extrait au moins, l’article de foi concernant le Jugement dernier – Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts – retient l’un des meurtriers de commettre un homicide. Le « 2nd murderer » reconnaît que son acte constituerait un péché mortel et donc mériterait la damnation éternelle. Certes, son amour est loin d’être parfait – « l’amour parfait chasse la crainte37» – mais sa foi a force critique pour discerner la malice d’un tel acte. Cette scène fictive, encore qu’inspirée de faits historiques, permet de constater que « l’intervention des vertus théologales, [en l’occurrence de la vertu de foi] modifie les critères de jugement sur l’action concrète38». L’Évangile qui découvre à l’homme une finalité nou­velle, la vie éternelle en Dieu, entraîne nécessairement un ajustement de l’agir hu­main à cette nouvelle fin. La vertu de foi, enracinée dans l’intelligence, éclaire cel­le-ci, non seulement pour la connaissance savoureuse des mystères, mais égale­ment pour la reconnaissance de ce qu’il convient de faire ici et maintenant selon la volonté de Dieu. Dans ce dernier cas, elle est une aide pour la vertu de prudence – quant à ce qui touche au Salut – dans son acte de discernement qui « prépare et éclaire la décision et en accompagne l’exécution39». Comme l’affirme la constitu­tion Gaudium et Spes du concile Vatican II, la foi « éclaire toutes choses d’une lu­mière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme, orientant ainsi l’esprit vers des solutions pleinement humaines40».

Devenu une créature nouvelle en Christ, éclairé sur la dignité et la vocation humaine, « expert en humanité41», le chrétien a la grande et belle mission d’aider les autres hommes à reconnaître cette dignité et à vivre en accord avec elle. Il le fait, souvent contre vents et marées, par le témoignage d’une vie transfigurée par la grâce, en s’appuyant sur la force de l’Évangile, sagesse venue de Dieu. Convaincu de cette nécessité – « Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évan­gile !42» – il se souvient de la parole prononcée par les apôtres dans le Sanhédrin : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes43». Sa charge par rapport à toutes les valeurs passe en premier lieu par la défense de la loi naturelle « écrite et gravée dans l’âme de tous et de chacun des hommes, parce qu’elle est la raison humaine ordonnant de bien faire et interdisant de pécher44».

1 B. ROLAND-GOSSELIN, La morale chrétienne, Bibliothèque Augustinienne, vol. I, Paris DDB, 1936, p. 12.

2 Rm 1, 16.

3 P. POUPARD, La morale chrétienne demain, Desclée internationale, 1985, p. 218.

4 CEC 2074.

5 Mt 5, 3-11.

6 Jean Paul II, Homélie sur le mont des Béatitudes, 24 mars 2000, in Documentation Catholique, 16 avril 2000, n° 2224, p. 379, 1ère col.

7 S. Justin, Dialogue avec Tryphon, Les Pères dans la foi, p. 114.

8 1 Co 11, 1.

9 Ga 2, 20.

10 Ph 1, 21.

11 Cf. Ph 2, 5.

12 Somme de Théologie, Ia IIae, Q. 106, art. 1, corps, et Q. 108, art. 1, corps.

13 Servais PINCKAERS, L’Évangile et la morale, Éditions Universitaires Fribourg Suisse, Éditions du Cerf Paris, 1990, p. 24.

14 He 4, 12.

15 CIC, 747, 1. C’est nous qui soulignons.

16 CIC, 747, 2. Idem.

17 Ph 1, 27.

18 Ph 4, 8.

19 Mt 5, 13-14.

20 V, 1-2.4 ; VI, 1, Les Pères Apostoliques, Collection Foi Vivante, 1991, pp. 490-91.

21 J. L. BRUGUÈS, Dictionnaire de morale catholique, CLD, p. 443.

22 Mt 5, 21-22.

23 Concile Vatican II, PO 17.

24 Concile Vatican II, GEM 2.

25 Cf. Concile Vatican II, IMP 3.

26 Concile Vatican II, LG 36, 2.

27 Concile Vatican II, GS 11, 2.

28 Jean Paul II, Homélie sur le mont des Béatitudes, 24 mars 2000, in Documentation Catholique, 16 avril 2000, n° 2224, p. 379, 1ère col.

29 CEC 2419.

30 Philippe DELHAYE, Discerner le bien et le mal, CLD 1979, p. 93.

31 Concile Vatican II, GS 16.

32 CEC 1777.

33 CEC 1783.

34 CEC 1785.

35 William SHAKESPEARE, Richard III, Act I, Scene 4.

36 C’est-à-dire ici « un mandat », « un ordre ». Le second « warrant » de cette tirade signifie « une garantie ». Ce déplacement de sens sur un même mot ajoute à la tournure comique du dialogue.

37 1 Jn 4, 18b.

38 Servais PINCKAERS, L’Évangile et la morale, Éditions Universitaires Fribourg Suisse, Éditions du Cerf Paris, 1990, p. 69.

39 C. J. PINTO DE OLIVEIRA, 100 mots-clés de l’éthique chrétienne, Institut de théologie morale, Université de Fribourg, 1985, p. 14.

40 Concile Vatican II, GS 11.

41 Paul VI, Allocution à l’Assemblée générale des Nations Unies, 4 octobre 1965 (AAS 57), p.878.

42 1 Co 9, 16.

43 Ac 5, 29.

44 Léon XIII, Encyclique Libertas praestantissimum, citée in CEC 1954.

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